Une soirée qui stimule l'imagination à son maximum !

Elle commence par le sextuor de Prokofiev, écrit en 1919 pendant son séjour aux États-Unis. Commandé par l'ensemble Zimro dirigé par un clarinettiste, il met en lumière de nombreux dialogues entre le violon et la clarinette, donnant vie à cette pièce à l'instrumentation plutôt inhabituelle et à la qualité hautement folklorique. Schubert a composé sa Fantaisie à quatre mains au cours de la dernière année de sa vie, en 1928. Il s'agit d'une pièce qui passe du mineur au majeur, montrant un contraste entre l'obscurité et la lumière, la tristesse et la joie. Elle est considérée comme l'une de ses œuvres pour piano les plus importantes. Publiée après sa mort, elle a été dédiée à son élève préférée, Karoline Esterhazy.

La Nuit transfigurée de Schoenberg fera l'objet d'une interprétation spéciale. L'œuvre est basée sur le poème du même nom du célèbre poète allemand Richard Dehmel et invoque des émotions puissantes et vastes, mais aussi très subtiles et nuancées. De manière magistrale, Schoenberg fait naître ce large éventail d'expressions par le biais de la musique. L'interprétation de ce soir se fera sous forme de trio de piano, arrangé par E. Steuermann, et ajoutera encore une autre forme d'art : Le photographe et vidéaste Alexandros Petrakis a créé spécialement pour le concert de ce soir des images inspirées à la fois du poème et de la musique, qui montrent un paysage fantastique autour de l'île de Syros, soutenu par de la merveilleuse danseuse Elpida Rossolatou de la manière la plus magique qui soit.